jueves, 20 de septiembre de 2012

El relator especial de la ONU, Juan Méndez, conmocionado por los casos de torturas en cárceles marroquíes



Testimonio Bouchta Charef




El Relator Especial sobre la tortura de la ONU quedó profundamente conmocionado por lo que había oído en las
 cárceles marroquíes. Juan Méndez, quien estuvo acompañado por dos traductores y un médico forense ha vivido en estos días como una pesadilla, cuando los prisioneros fueron finalmente capaces de mostrarle el calvario que era de ellos durante los interrogatorios, pero también en todo el años de reclusión, donde no tenían nada que envidiar a las bestias salvajes.


Detalles del miedo, como palizas, la violación por el frasco o la violación del todo, los golpes en el sexo, rompiendo los dientes o las uñas, el submarino, la asfixia en el trapeador húmedo, privación de alimentos, agua y sueño, el aislamiento en la oscuridad total con la música que se reproduce a todo volumen durante semanas.
El Comisionado de las Naciones Unidas se sorprendió especialmente cuando algunos presos hablaron de la firma del acta, con los ojos vendados, bajo coacción y amenazas de tortura extra. Acta de esa fecha, recordar obtenido condenas sospechosos. a duras penas de cárcel.
Los casos más terribles de crueldad fueron reportados por los prisioneros de Tiflet y Salé, aunque Juan Méndez no tuvo tiempo para visitar otras prisiones ya famoso por las abominaciones que se cometen en el lugar presos salafistas, tales como Toulal.
El funcionario de la ONU se ha comprometido a preparar un informe completo sobre lo que había oído durante sus visitas a los prisioneros y él no se olvide de agregar a las actas de la tortura en Inglés se le enviaron. También aseguró a los presos y sus familiares acerca de las posibles represalias de la prisión, a raíz de las revelaciones de que le estaban dando. Finalmente les envió a su dirección de correo electrónico para que los presos puedan informar más información.
Nueva era o no, organizaciones de derechos humanos no han cesado de denunciar la tortura en Marruecos.
En un informe titulado "Deja de buscar a tu hijo! "Con fecha octubre de 2010, Human Rights Watch, denunció los abusos sistemáticos cometidos por las fuerzas de seguridad contra las personas sospechosas de pertenecer a redes terroristas.
Y el informe de 2011, Amnistía Internacional, citando testimonios de los presos y sus familias fue abrumadora a los métodos existentes en la administración de la policía, la justicia y la cárcel.
Méndez completa el informe con los dos ejemplos anteriores.
La tortura más emblemático probablemente uno de Bouchta Charef que primero se atrevió a declarar en un vídeo de su terrible experiencia.
Las autoridades sirias extraditados a Marruecos 17 de julio 2009, es inmediatamente trasladado al centro de Temara en secreto que él es una víctima de violación con botellas y choques eléctricos en el pene. Tortura, que le valió consecuencias irreversibles.
No, no se escatima la tortura. Luchó incansablemente y en cada oportunidad, explica cómo los verdugos cosió su recto desgarrado por la tortura de la botella y esperó a sanar sus heridas antes de tomarse una foto a los efectos de la forma policial.
Mohamed Rhaloud, este estudiante de la Universidad de Fez, encarcelado en el local de la ciudad de Fez, en el número de celda 70840, relató:
"En este momento de mi detención el 18 de mayo de 2011, la tortura física y psicológica se inició en diversas formas: jugando palos, cadenas, patadas, bofetadas a la pérdida de la conciencia. Después de recobrar mis sentidos, me encontré en un coche de policía, con los ojos vendados y esposado. En ese momento, oí los gritos de dolor de la compañera Fatima Zohra Elmaklaoui torturada a su vez.
Fui torturado por un hambre bárbaro y despiadado, frío y también cita:
El último día de la tortura, Sábado, 21 de mayo 2011, después de la forja y ató mis antecedentes, me pidieron que firmara. Una simple pregunta que yo tenía que firmar una lluvia de golpes cayó sobre mí, obligándome a firmar el acta. 
Marruecos, que nunca ha derrotado a lo que lo hace especial, el desprecio de los derechos humanos es de nuevo el centro de atención y Juan Méndez quien viajó a la ciudad de El Aaiún no es el final de su trauma.




Fuente Demain on line


TRADUCCION GOOGLE (sin revisar y corregir)




20 de septiembre 2012 - 14 h 12 min



Publicado el 19/09/2012
Salah Elayoubi








Citoyen
20 septembre 2012 - 14 h 12 min
Torture, Juan Mendez ou le traumatisme du
 cas marocain

Publié le 19/09/2012
Salah Elayoubi
Témoignage de Bouchta Charef
Le rapporteur spécial pour la torture auprès de l’ONU s’est dit profondément choqué par ce qu’il a entendu dans les prisons marocaines. Juan Mendez qui était accompagné de deux traducteurs et d’un médecin légiste aura vécu ces journées comme un véritable cauchemar, lorsque les prisonniers ont enfin pu lui témoigner du calvaire qui fut le leur, au cours des interrogatoires, mais également tout au long de ces années d’enfermement, où ils n’ont rien eu à envier à des bêtes sauvages.
Des détails effrayants, comme la bastonnade, le viol à la bouteille ou le viol tout court, les coups administrés sur le sexe, l’arrachement des dents ou des ongles, le supplice de la baignoire, l’étouffement à la serpillère mouillée. la privation d’eau, de nourriture et de sommeil, l’isolement dans le noir complet avec des musiques jouées à plein volume pendant des semaines.
Le missionné de l’ONU s’est dit particulièrement choqué lorsque certains prisonniers ont évoqué la signature des procès-verbaux, les yeux bandés, sous la contrainte et la menace de supplément de torture. Des procès-verbaux qui, rappelons-le ont valu aux suspects des condamnations. à de lourdes peines de prison.
Les cas les plus terribles de barbarie ont été rapportés par les prisonniers de Tiflet et de Salé, bien que Juan Mendaz n’ait pas eu le temps de visiter d’autres prisons désormais célèbres pour les abominations qui y sont commises, à l’endroit des prisonniers salafistes, comme celle de Toulal.
Le fonctionnaire de l’ONU a promis d’établir un rapport exhaustif sur tout ce qu’il a entendu au cours de ses visites des prisonniers et qu’il n’oublierait pas d’y adjoindre les compte-rendus de torture en langue anglaise qui lui sont parvenus. Il a également rassuré les prisonniers et leurs proches à propos d’éventuelles représailles de l’administration pénitentiaire, suite aux révélations dont ils lui ont fait part. Enfin il a transmis aux détenus son adresse électronique afin qu’ils puissent l’informer de toute information supplémentaire.
Nouvelle ère ou pas, les organisations des droits de l’homme n’ont jamais cessé de dénoncer la torture au Maroc.
Dans un rapport intitulé « Arrêtez de chercher vos fils ! », daté d’octobre 2010, l’organisation Human Right Watch, dénonçait les exactions systématiques commises par les services de sécurité, à l’encontre des personnes suspectées d’appartenance à des réseaux terroristes.
Puis le rapport 2011, d’Amnesty International, qui, citant les témoignages des prisonniers et de leur famille était accablant pour les méthodes en vigueur, dans les services de police, de justice et de l’administration pénitentiaire.
Le rapport Mendez vient compléter avec des exemples concrets les deux précédents.
Le cas de torture le plus emblématique restera sans doute, celui de Bouchta Charef qui, le premier a osé témoigner dans une vidéo de son calvaire.
Extradé par les autorités syriennes vers le Maroc le 17 Juillet 2009, il est immédiatement transféré au centre secret à Temara où il est victime du viol à la bouteille et de chocs électriques sur le pénis. Des tortures qui lui valent des séquelles irréversibles.
Aucun supplice ne lui est épargné. Battu sans relâche et à la moindre occasion, il explique comment les bourreaux ont recousu son rectum déchiré par le supplice de la bouteille et attendu qu’il guérisse de ses hématomes avant de le prendre en photo pour les besoins de la fiche de police.
Mohamed Rhaloud, cet étudiant à l’université de Fes, incarcéré à la prison locale de la ville de Fès sous le numéro d’écrou 70 840, racontait:
« A l’instant même de mon arrestation le 18 mai 2011, la torture physique et psychologique a commencé de diverses manières : coups par bâton, de chaînes, coups de pieds, gifles jusqu’à la perte de connaissance. Après avoir repris mes esprits, je me suis retrouvé dans une voiture de police les yeux bandés et les mains menottées. A ce moment, j’ai entendu les cris de douleur de la camarade Fatima Zohra Elmaklaoui torturée à son tour.
J’ai été torturé de façon barbare et impitoyable, le froid et la faim étaient aussi au rendez-vous
Le dernier jour de torture, samedi 21 mai 2011, après avoir ficelé et falsifié mon dossier, ils m’ont demandé de signer. A la simple question de savoir ce que je devais signer, une pluie de coups s’est abattue sur moi, m’obligeant à signer le procès verbal. »
Le Maroc qui ne s’est jamais défait de ce qui fait sa spécificité, le mépris du droit humain est de nouveau sur la sellette et Juan Mendez qui s’est envolé pour la ville de Layoune n’est certainement pas au bout de son traumatisme